Un bel exemple d’intégration à l’œuvre et de la générosité du Congo qui inclut dans ses cursus les élèves et étudiants réfugiés au même titre que les nationaux.
Josline, réfugiée rwandaise, est étudiante en première année de master en santé publique à l'université Marien Ngouabi de Brazzaville. Elle a dû surmonter bien des épreuves avant et pendant ses études. Perdant sa mère en 2013, elle s’est occupée de son père gravement malade, puis de ses frères et sœurs après le décès de ce dernier en 2017. Elle en fut profondément affectée, échouant alors au baccalauréat cette année-là.
Grâce à sa résilience, Josline l’a obtenu l’année suivante et s’est inscrite à la faculté des sciences et de la santé de Brazzaville. Tout le monde lui disait qu'elle ne réussirait pas et que les études étaient réservées aux étudiants congolais privilégiés. Malgré ces difficultés et les nuits blanches, elle a réussi à obtenir sa licence en santé maternelle et infantile en 2021. En plus de son master, l’étudiante effectue actuellement un stage dans un hôpital privé pour se spécialiser en santé maternelle et néonatale. « Cette soif de connaissances m'a permis de relever de nouveaux défis et de sortir de ma zone de confort ». Elle souhaite contribuer à la recherche sur la mortalité maternelle et néonatale en Afrique en apportant des solutions efficaces et durables. Un bel exemple d’intégration à l’œuvre et de la générosité du Congo qui inclut dans ses cursus les élèves et étudiants réfugiés au même titre que les nationaux.
Cyprien Cheval, UNHCR