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11 septembre 2023
SUCCES DES CONSULTATIONS NATIONALES EN VUE DU SOMMET MONDIAL SUR LES ODD
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11 septembre 2023
Consultation nationale en vue du sommet mondial sur les ODD de Septembre 2023
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11 septembre 2023
Le Congo prêt pour le sommet sur les ODD, selon la Ministre du Plan
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Les objectifs de développement durable au Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Congo.
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11 septembre 2023
Consultation nationale en vue du sommet mondial sur les ODD de Septembre 2023
La consultation nationale en vue du sommet mondial sur les ODD s'est ouverte ce 11 Septembre 2023 à Brazzaville.
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Communiqué de presse
06 juillet 2023
Validation du Plan Cadre des Nations Unies révisé 2022-2026
Le Plan Cadre de Coopération des Nations Unies pour l’aide au Développement (UNDAF 2022-2026) révisé de la République du Congo a été validé au terme d’un atelier organisé le 20 janvier 2023 à Brazzaville sous les auspices conjointes de l’Equipe pays des Nations Unies conduite par le Coordonnateur Résident, M. Chris Mburu et le Gouvernement représenté par Mme Ghislaine Ingrid Olga Ebouka Babakas, Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale.
La contribution du Système des Nations Unies au processus de développement de la République du Congo au cours des deux prochaines années à travers l’UNDAF est évaluée à 101 560 152 USD. Cette participation vise à promouvoir les Objectifs de développement durable (ODD) pour que personne ne soit laissée pour compte, a souligné le Coordonnateur Résident.
La validation du cadre de coopération à ce jour qui est le centre de toutes les interventions des agences du système des nations unies, signifie que l’aide au développement fournie par les différentes agences du système des Nations Unies en République du Congo pour la période 2023-2024 sera reflétée dans ce document et sera alignée aux priorités de développement nationales articulées dans le PND, le Plan de résilience à la crise alimentaire et, plus largement, dans l’Agenda 2030 et 2063, dont le Gouvernement est signataire.
La réforme du système de développement des Nations Unies introduite en 2019 a donné lieu à une nouvelle génération des Plans-cadres de coopération des Nations Unies pour le développement durable que l’on nomme UNSDCF et remplace l’UNDAF. Le but est de donner une orientation stratégique cohérente aux activités de développement menées par toutes les entités du système des Nations Unies à l’échelon des pays en conjuguant leurs efforts à ceux du Gouvernement, des bailleurs de fonds, de la société civile et du secteur privé./-
La contribution du Système des Nations Unies au processus de développement de la République du Congo au cours des deux prochaines années à travers l’UNDAF est évaluée à 101 560 152 USD. Cette participation vise à promouvoir les Objectifs de développement durable (ODD) pour que personne ne soit laissée pour compte, a souligné le Coordonnateur Résident.
La validation du cadre de coopération à ce jour qui est le centre de toutes les interventions des agences du système des nations unies, signifie que l’aide au développement fournie par les différentes agences du système des Nations Unies en République du Congo pour la période 2023-2024 sera reflétée dans ce document et sera alignée aux priorités de développement nationales articulées dans le PND, le Plan de résilience à la crise alimentaire et, plus largement, dans l’Agenda 2030 et 2063, dont le Gouvernement est signataire.
La réforme du système de développement des Nations Unies introduite en 2019 a donné lieu à une nouvelle génération des Plans-cadres de coopération des Nations Unies pour le développement durable que l’on nomme UNSDCF et remplace l’UNDAF. Le but est de donner une orientation stratégique cohérente aux activités de développement menées par toutes les entités du système des Nations Unies à l’échelon des pays en conjuguant leurs efforts à ceux du Gouvernement, des bailleurs de fonds, de la société civile et du secteur privé./-
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Publication
03 octobre 2023
Evaluation du coût de la vie en République du Congo
La question de la cherté de la vie est une préoccupation majeure pour les citoyens, les décideurs politiques, les entreprises dans le monde entier. Elle a une incidence directe sur la stabilité économique, le pouvoir d'achat des ménages et le bien-être général de la population. En République du Congo, l'évaluation du coût de la vie s’avère particulièrement cruciale dans le contexte ou le pays traverse depuis plus de sept ans des crises multiformes en raison notamment des incertitudes du contexte mondial actuel.
L’objectif général de cette note sur l’évaluation du coût de la vie en République du Congo vise à préparer la prochaine mission de l’équipe de la Commission de la Fonction Publique Internationale (ICSC) du 23 au 29 septembre 2023 à Brazzaville (République du Congo) dans le cadre de l’enquête sur les salaires des personnels de l'ONU.
Spécifiquement, la note vise à :
fournir une analyse de l’impact des récentes crises sur l’économie nationale et les conditions de vie de la population congolaise ;
évaluer la cherté de la vie à travers l’analyse dynamique du niveau général des prix;
analyser les répercussions du coût de la vie sur les salaires du personnel de l'ONU ;
éclairer l’équipe de l’ICSC sur les implications du coût de la vie afin de préparer une réponse adéquate ;
formuler des propositions pour atténuer les effets négatifs du coût de la vie élevé sur le personnel de l'ONU en République du Congo.
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Histoire
15 septembre 2023
SUCCES DES CONSULTATIONS NATIONALES EN VUE DU SOMMET MONDIAL SUR LES ODD
Les consultations nationales initiées par le Gouvernement avec l’appui du Système des Nations Unies se sont tenues en présence de Mme Ingrid Ghislaine Ebouka-Babackas, Ministre du Plan, de la Statistique et l’Intégration régionale et Mme Adama Dian Barry, Représentante Résidente du PNUD au nom de l’Equipe-pays, le 11 septembre 2023 à Brazzaville
Ces consultations destinées à préparer le sommet mondial sur les ODD du 18 au 19 septembre prochains à New-York, ont rassemblé plus d’une centaine d’acteurs des secteurs public et privé, la société civile et la jeunesse. Les échanges ont porté sur le cinquième rapport de suivi de la mise en œuvre des ODD qui sera présenté par la délégation congolaise au sommet mondial sur les ODD.
Les participants ont identifié trois objectifs de développement durable (ODD) canalisant les investissements prioritaires pour réduire la pauvreté multidimensionnelle d’ici 2027. Selon la Ministre du Plan, « le Congo devrait apporter sa contribution au « Plan de sauvetage pour les peuples et la planète » en présentant son engagement national porté par les 3 ODD les plus pertinents au regard du plan national de développement 2022-2026 en cours d’exécution.»
Pour la Représentante Résidente du PNUD, les consultations nationales devraient « confirmer sur base de l'observation des progrès réalisés ces dernières années au Congo, quels domaines pourraient être catalytique pour faire effet d'entrainement sur le bien-être des Congolaises et des Congolais. Ces priorités seront dès lors traduits en plans d'actions avec des cibles annuelles réalistes entre 2023 et 2027, date intermédiaire assignée par le Secrétaire Général des Nations Unies pour évaluer les progrès. »
Le rapport de suivi examiné lors des consultations nationales illustre à la fois les progrès accomplis et les défis associés à la mise en œuvre des ODD.
Sur le volet des progrès accomplis, et malgré la restriction de l’espace budgétaire et la succession des crises, les investissements publics ont permis :
la hausse progressive du taux d’accès à l’eau potable. En milieu rural et urbain, cet indicateur affichait les taux de 47,3% et 66,13% en 2015. Après plusieurs années d’une politique dynamique et volontariste en faveur de ce secteur, ces taux ont atteint en 2021 70% en milieu rural et 86% en milieu urbain ;
le relèvement du taux de desserte en électricité. Celui-ci cumule à 80,1% en 2022, soit une hausse de 10,1 points comparativement au niveau de 2015 ;
l’amélioration la valeur ajoutée des industries manufacturières dans le PIB. Grâce aux effets induits par les PND 2012-2016 et 2018-2022, la contribution des industries manufacturières a augmenté à 8,6% en 2020 contre un niveau de 5,2% une année plus tôt ;
l’augmentation de la valeur des ressources publiques consacrées au renforcement des capacités statistiques. Celles-ci sont passées de xx millions de dollars us en 2015 à xx millions de dollars us en 2021.
Sur le volet des reculs, on constate :
une forte décrue du nombre de passagers par avion. Alors qu’il s’est établi à un peu plus de 2,3 millions en 2015, il a chuté à 515,929 mille en 2020, soit une baisse de 77,57% ;
une nette diminution du volume de fret transporté par avion, sui passe de 26826,34 tonnes en 2015 à 8 067,72 tonnes en 2020, soit une baisse de 232,51 ;
Une régression de la valeur ajoutée dans l’industrie manufacturière par rapport à l’emploi total. Ce rapport s’est chiffré à 21,8 en 2018 contre 25,9 en 2017 et 25,2 en 2015 ;
qu’après s’être établi à 10,6 en 2015, le nombre de chercheur par million d’habitant est resté stationnaire à 9,9 depuis 2017. Une situation qui peut être un handicap à la qualité de l’enseignement en milieu universitaire ;
les données sur les déchets urbains solides régulièrement collectés et éliminés de façon adéquate sur le total des déchets urbains solides générés, ne sont pas disponibles. Mais l’on constate qu’en dépit de l’existence d’une société en charge de l’enlèvement des ordures à Brazzaville et Pointe-Noire, les ordures ménagères y compris les déchets solides (carcasse d’ordinateurs, de claviers, bouteilles en plastiques, …) jonches les rues de ces deux grandes villes. Dans certains quartiers périphériques, à cause de l’étoilement des bacs publics à ordures, les populations déversent les immondices dans des espaces inhabités. Ces pratiques polluent l’environnement de l’habitat et accroit les risques de diverses maladies comme le paludisme et les maladies respiratoires ;
La base des indicateurs sur le développement durable n’est toujours pas disponible. Des travaux de recontextualisation des indicateurs sont cependant prévus courant 2024. Ils seront réalisés aux fins de tenir compte des évolutions observées ces dernières années sur le front socioéconomique. Ces travaux seront également l’occasion pour les ministères en charge du plan et du développement durable, de recenser et de définir, avec l’appui de certaines agences des nations unies dont le PNUD, l’UNICEF et l'UNFPA, l’ensemble des indicateurs du développement durable et d’élaborer leur base de données./-
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Histoire
09 septembre 2023
Obède, un écolier heureux
La Lékoumou est l’un des départements de la République du Congo, situé dans l’ouest du pays, dont le chef-lieu est Sibiti.
A Makoubi, à environ 30 km de Sibiti, nous avons rencontré Obède, un petit garçon aux yeux rieurs de 11 ans.
La vie d’Obède est différente de celle de la plupart des petits garçons de son âge. Il a perdu sa maman et a été recueilli par sa grand-mère avec laquelle il vit depuis tout petit.
Le village de Makoubi fait partie des 22 villages du département de la Lékoumou à avoir accueilli la formation des membres de la communauté sur les mécanismes de Protection de l’Enfant (Comité Villageois de Protection de l’Enfant - CVPE).
Dans ce département, plus de 50% des enfants autochtones n’ont pas de certificat de naissance contre un peu plus de 19% au niveau national.
Grâce au dynamisme des comités de protection de l’enfant encadrés par la Direction Départementale des Affaires Sociales, Obède a pu être identifié et a été doté d’un certificat de naissance qui lui confère enfin une identité.
« Le maître m’a expliqué que le certificat de naissance pourra me permettre d’aller à l’école. »
Le rêve d’Obède était d’aller à l’école. Il passait ses journées à épier les élèves de l’école primaire du village, située non loin de son domicile.
« Les enfants de mon âge vont à l’école, de chez moi je les entends chanter. Moi aussi je veux être comme eux, porter un uniforme, apprendre, avoir un repas tous les midis et pouvoir jouer avec des amis dans la cour de l’école. Ça me faisait vraiment mal de les entendre alors que moi je passais souvent de longues journées à la maison à ne rien faire. »
Aurélia Ickonga, UNICEF
« Je ne suis jamais allé à l’école. Ma grand-mère n’avait pas assez d’argent pour me payer les frais de scolarité et des fournitures scolaires. »
Avec son certificat de naissance, Obède a enfin pu être inscrit à l’école primaire de son village et il a reçu un kit scolaire tout neuf. Il est tout fier de nous montrer sa tenue d’écolier toute neuve aussi.
Le projet « Joint SDG Fund », qui s’inscrit dans la mise en application des Objectifs de Développement Durables, obéit, en effet, à la nécessité de renforcer, entre autres, les capacités des communautés cibles pour l’utilisation adéquate des services sociaux de base (éducation, protection, santé et nutrition) ; l’amélioration de l’accès à la terre et autres droits civils.
Le projet contribue également au plaidoyer pour la mise en œuvre effective des lois et textes règlementaires visant la protection et la promotion des droits des peuples autochtones de manière générale. Il est mis en œuvre par trois agences du Système des Nations Unies (OMS, PAM et UNICEF) qui travaillent avec toutes les directions départementales. Deux principaux organes permettent de faire la mise en œuvre et le suivi effectifs des interventions, à savoir le comité de coordination départementale présidé par le Préfet du Département de la Lékoumou et le secrétariat technique assuré par le Directeur Départemental des Affaires Sociales de la Lékoumou.
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Histoire
09 septembre 2023
Je veux contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale en Afrique.
Josline, réfugiée rwandaise, est étudiante en première année de master en santé publique à l'université Marien Ngouabi de Brazzaville. Elle a dû surmonter bien des épreuves avant et pendant ses études. Perdant sa mère en 2013, elle s’est occupée de son père gravement malade, puis de ses frères et sœurs après le décès de ce dernier en 2017. Elle en fut profondément affectée, échouant alors au baccalauréat cette année-là.
Grâce à sa résilience, Josline l’a obtenu l’année suivante et s’est inscrite à la faculté des sciences et de la santé de Brazzaville. Tout le monde lui disait qu'elle ne réussirait pas et que les études étaient réservées aux étudiants congolais privilégiés. Malgré ces difficultés et les nuits blanches, elle a réussi à obtenir sa licence en santé maternelle et infantile en 2021. En plus de son master, l’étudiante effectue actuellement un stage dans un hôpital privé pour se spécialiser en santé maternelle et néonatale. « Cette soif de connaissances m'a permis de relever de nouveaux défis et de sortir de ma zone de confort ». Elle souhaite contribuer à la recherche sur la mortalité maternelle et néonatale en Afrique en apportant des solutions efficaces et durables. Un bel exemple d’intégration à l’œuvre et de la générosité du Congo qui inclut dans ses cursus les élèves et étudiants réfugiés au même titre que les nationaux.
Cyprien Cheval, UNHCR
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Histoire
14 juin 2022
ENSEMBLE VERS UNE ÉDUCATION PLUS INCLUSIVE
En République du Congo, l’écart de scolarisation entre les peuples autochtones et le reste de la population est critique. Dans certaines régions du pays, on estime que 65% des enfants autochtones en âge de fréquenter l'école primaire ne sont pas scolarisés. L’extrême pauvreté, l’exclusion, le non-enregistrement des naissances et la discrimination ethnique et culturelle dans les écoles sont autant de facteurs qui contribuent aux inégalités en matière d'éducation et menacent les perspectives de plusieurs générations.
Les agences des Nations Unies en République du Congo, récipiendaires directs du Fonds conjoint pour les Objectifs de Développement Durable – l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) – en synergie avec les autres agences, joignent leurs forces pour améliorer l’accès à l’éducation et aux autres services sociaux de base des populations autochtones de la Lékoumou. Ce département, situé au sud du Congo, abrite près de 25% de la population autochtone du pays.
L’alimentation est un des facteurs qui poussent les enfants autochtones à renoncer à leur scolarisation. Le programme d'alimentation scolaire du PAM fournit des repas chauds quotidiens à plus de 13 000 enfants – dont 1 183 écoliers autochtones – dans 23 écoles de la Lékoumou. Ce filet de sécurité essentiel permet d'augmenter les taux de scolarisation et de rétention, d'améliorer les capacités d'écoute des enfants en classe et d'améliorer leur état alimentaire et nutritionnel.
« Avant le projet, il y avait moins d’enfants autochtones qui fréquentaient l’école et ceux-là ne venaient pas tous les jours. Beaucoup d’entre eux n’avaient pas les ressources pour s’acheter de quoi manger. C’est impossible d’arriver vers 6h00 - 6h30 et de repartir l’après-midi sans avoir mangé ! » explique Boris Edebe Martial, président de l’association des parents d’élèves de l’école de Makoubi. Cette école compte environ 300 élèves - dont un tiers d’autochtones – qui bénéficient chaque jour d’un repas nutritif cuisiné par les mères d’élèves bantous et autochtones. « Les enfants sont joyeux et se rassasient. Ceux qui étaient encore dans la forêt se rendent maintenant à l’école parce qu’ils savent qu’il y a à manger. Ils sont très nombreux. » ajoute Blanche Tsouari, cuisinière autochtone bénévole ayant deux enfants scolarisés dans cette école.
La nécessité de se procurer un uniforme et du matériel scolaire est souvent un obstacle majeur à la scolarisation des enfants les plus vulnérables. En fournissant des kits de fournitures scolaires, l’UNICEF veille à ce que les enfants vulnérables puissent reprendre le chemin de l’école et apprendre dans de meilleures conditions. Dans le cadre du programme projet conjoint pour les Objectifs de Développement Durable, 4 350 kits ont été distribués sur deux années scolaires (2020-2021 et 2021-2022).
« Nous ne fréquentions pas l’école par manque de cahiers et de sacs. Maintenant, je viens à l’école parce que je veux aussi devenir quelqu’un, je veux devenir Ministre. » dit Boueni Fallone, 10 ans, élève autochtone de CM1. Les enfants non-déclarés sont juridiquement invisibles et sont ainsi privés du droit fondamental d’exister légalement au sein de la société. Cela a pour effet de limiter leur accès à l’éducation et autres services sociaux de base. En République du Congo, on estime qu’un enfant autochtone sur deux n’a pas de documents d’état civil. En partenariat avec la Direction départementale des Affaires Sociales de la Lékoumou, l’UNICEF a établi 17 comités de protection dans les cinq districts du département. Ainsi, 3 722 enfants ont reçu leur certificat d’acte de naissance, leur conférant non seulement une identité, mais aussi et surtout leur permettant l’exercice de leurs droits fondamentaux. Dans le cadre de ce programme conjoint, 1 223 enfants, dont 576 filles, ont pu être inscrits en première année du primaire au cours des deux dernières années scolaires, dans le cadre des campagnes de retour à l'école.
La précarité des ressources financières dont disposent les familles autochtones génère un frein supplémentaire à l’éducation. Afin d’améliorer durablement les conditions de vie des populations autochtones et autres groupes vulnérables du département, le projet intègre un volet ‘‘appui aux activités génératrices de revenus’’. Le PAM a renforcé les capacités de production de 25 coopératives agricoles (culture du riz, maïs, manioc, arachide, pisciculture, production d'huile de palme) établis dans les 5 districts de la Lékoumou et accompagne 30 femmes vulnérables dans la transformation de poisson.
Ces petits exploitants, autochtones et bantous vulnérables, ont été structurés en groupements, formés, équipés et dotés en semences ou alevins de poisson, augmentant ainsi leur production et, en fin de compte, leurs revenus, tout en améliorant leur sécurité alimentaire. « Nous sommes contents car nous avons eu des machettes et des équipements. La vente de ce que nous récoltons nous permet d'avoir de l'argent pour envoyer nos enfants à l'école. » explique Germaine Pembe, présidente d’un groupement agricole à Mikamba.
Ces activités s'inscrivent dans le cadre d'un programme conjoint visant à améliorer l'accès à la protection sociale des populations autochtones dans le département de la Lékoumou. Il est mis en œuvre par l'OMS, le PAM et l’UNICEF en appui au Gouvernement congolais, avec un financement du Fonds conjoint pour les Objectifs de Développement Durable (en anglais : Joint SDG Fund).
Le projet améliore également l'accès des populations autochtones à des services de santé essentiels à travers le renforcement des capacités de 24 agents de santé et de 34 relais communautaires et la dotation de 23 centres de santé intégrés de la Lékoumou en équipements, intrants nutritionnels et médicaments essentiels. 7 300 enfants et 4 800 femmes enceintes et allaitantes ont été traités contre la malnutrition, par le biais de consultations dans les centres et la mise en place de stratégies mobiles dans les communautés./-
Cécile Mercier. PAM
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Histoire
21 décembre 2021
Je ne veux plus me cacher
Un diagnostic de séropositivité au VIH ne devrait pas être l'équivalent d’une condamnation à mort. C’est la conviction de Maman Sylvie, une femme congolaise séropositive de 47 ans qui vit à Brazzaville et vient en aide aux personnes vivant avec le VIH/sida en République du Congo.
Sylvie a été diagnostiquée séropositive il y a 15 ans. "J'étais enceinte à l'époque et je suis allée à l'hôpital pour une consultation prénatale", raconte-t-elle. "Il y avait une vingtaine de femmes à la consultation ce jour-là, mais j'étais une des deux seules femmes à accepter de subir un test de dépistage du VIH".
L’annonce du résultat a été un véritable choc pour Sylvie. "Je me suis effondrée, j’avais l’impression que ma vie allait s’arrêter", se souvient-elle.
"Un des membres de ma famille avait même commencé à organiser mes funérailles, mais moi je savais que je n’étais pas près de mourir", raconte Sylvie. "Cela a pris du temps, mais j'ai fini par accepter la maladie et j'ai compris qu'avec de la discipline, je pouvais vivre avec le virus".
Sylvie a gardé le secret sur son statut sérologique pendant de nombreuses années de peur d’être stigmatisée. "Au final, le rejet et la méfiance font encore plus de mal que la maladie elle-même", soupire-t-elle. "Beaucoup de gens associent la maladie à la prostitution, ce qui est faux".
Un rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et de la société de sondage d’opinion Gallup International, publié le 30 novembre, a souligné la persistance de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH, notamment dans le monde du travail.
Malgré une certaine amélioration de l’acceptation de la maladie depuis le début de l’épidémie de sida, il y a de cela plus de 40 ans, une enquête menée auprès de 55.000 personnes dans 50 pays a révélé que seule une personne sur deux sait que le VIH ne peut pas être transmis par la simple utilisation commune d’une salle de bain.
Décidée à aider les personnes confrontées à la même situation qu'elle, Sylvie s’est engagée auprès des personnes vivant avec le VIH/sida. Cette ancienne vendeuse de raviolis locales travaille aujourd’hui comme médiatrice communautaire dans un centre d’aide aux personnes infectées et affectées par le VIH/sida. Elle aide à orienter et à soutenir les patient(e)s.
"Je me sers de ma propre histoire pour expliquer aux gens qu'on peut vivre avec le virus", dit-elle.
L’ONG pour laquelle travaille Sylvie bénéfice du soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).
L’équipe du centre œuvre également à prévenir les interruptions de traitement, qui peuvent causer l'échec d’un traitement ou engendrer une résistance aux médicaments antirétroviraux (ARV).
Pendant le confinement de l'année dernière instauré en réponse à la pandémie de COVID-19, l’accès aux personnes vivant avec le VIH/sida était devenu plus difficile.
"Nous nous sommes organisés pour rendre le traitement disponible pendant cette période", explique Sylvie. Pour faire face aux restrictions de déplacement, Sylvie et ses collègues ont pris le parti de se rendre chez les personnes séropositives, afin d’éviter à tout prix qu’elles n’interrompent leur traitement.
En février de cette année, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en République du Congo a reçu du Fonds mondial plus de trente millions de dollars américains dans le cadre d’un projet d'appui au renforcement de la riposte nationale au sida, à la tuberculose et au paludisme.
Ce financement vise à renforcer l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH, de la tuberculose et du paludisme et à créer des dispositifs de santé résilients et durables. Un des objectifs clés ciblés par ce financement est d'augmenter de manière significative le nombre de personnes, et plus particulièrement de femmes enceintes, ayant accès à un traitement antirétroviral.
Fort de son expertise en la matière, le Programme ONUSIDA a appuyé l’élaboration de la demande de financement soumise par le Congo au Fonds mondial. En tant que membre du Comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial, ONUSIDA accompagnera également la mise en œuvre du projet.
"Beaucoup de gens ont perdu leur emploi à cause de la pandémie de COVID-19 et ont sombré dans la précarité. Des enfants ont été abandonnés par leurs familles après la mort de leurs parents. Les colis alimentaires distribués par le PNUD sont devenus indispensables pour toutes celles et tous ceux qui n'ont plus les moyens de manger à leur faim", explique Sylvie.
"Je suis convaincue qu'au cours de la dernière décennie, des efforts importants ont été faits. Nous sommes vivants parce que ces efforts se poursuivent. Se sentir pris en compte par l'État est quelque chose de réconfortant. Aujourd’hui, la lutte continue, mais sans la stigmatisation qu’on a subie dans le passé. En ce qui me concerne, je ne veux pas me cacher", insiste Sylvie.
Le montant des nouvelles subventions accordées par le Fonds mondial s'élève à plus de 64 millions de dollars américains, soit près du double du montant alloué lors du cycle triennal précédent. Ces fonds couvriront la période 2021-2023. En partenariat étroit avec le ministère de la Santé, le PNUD mettra en œuvre les activités prévus dans le cadre de la subvention accordée pour la lutte contre le VIH/sida et la tuberculose. Pour sa part, l’ONG Catholic Relief Services assurera la mise en œuvre des activités financées par la subvention accordée pour la lutte contre le paludisme.
En République du Congo, pays qui compte cinq millions d’habitants, le taux de séroprévalence de l’infection au VIH est de 4,8% pour les femmes âgées de 15 à 49 ans et de 1,9% pour les hommes appartenant à la même tranche d’âge. Malgré les progrès importants réalisés au cours des dix dernières années au Congo en matière de lutte contre le VIH/sida, de nombreux défis subsistent et le pays risque de ne pas atteindre les objectifs qu’il s’est fixés dans le cadre de ses engagements internationaux en matière d’élimination de l’épidémie de VIH d’ici à 2030.
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Communiqué de presse
09 septembre 2023
POINTE-NOIRE : CONSULTATIONS LOCALES POUR L’ELABORATION DU RAPPORT DE L’EXAMEN LOCAL VOLONTAIRE SUR LES ODD
Pointe-Noire, 31 juillet 2023 - Les travaux de l’atelier des consultations locales pour l’élaboration du Rapport de l’Examen local volontaire (VLR) de la commune de Pointe-Noire se sont ouverts le 31 juillet 2023 en présence du Secrétaire Général, représentant M. Alexandre Honoré Paka et Mme Evelyne Tchitchelle, respectivement Préfet du Département et Maire de la ville ainsi que M. Chris Mburu, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies.
Ces consultations ont rassemblé des représentants des ministères venus de Brazzaville, des organisations patronales et de la société civile. Lesquels ont identifié les Objectifs de Développement Durable (ODD) et cibles prioritaires, collecté les données des indicateurs des ODD priorisés de la ville de Pointe-Noire. Ils ont pu appréhender les tendances des progrès réalisés. L’atelier leur a permis également de s’informer sur le cadre institutionnel et organisationnel de la commune, les contraintes et lacunes dans la mise en œuvre des ODD, du développement local et la décentralisation. Ils ont enfin adopté des orientations stratégiques, des recommandations et les engagements pour une mise en œuvre réussie des ODD au niveau de la ville de Pointe-Noire.
Ces consultations locales de Pointe-Noire sont consécutives à celles de la ville de Brazzaville tenues l’an dernier à l’initiative du Bureau du Coordonnateur Résident (BCR) en République du Congo. En effet, pour mesurer l’efficacité de l’action publique sur les ODD au niveau local et poursuivre l’appropriation de ces objectifs par les collectivités locales, le BCR s’est donné pour mission d’élaborer des rapports d’examens locaux volontaires (VLR) de certaines communes du Congo.
L’Examen local volontaire (VLR) est un processus de réflexion et de consultation au niveau communal qui permet de mieux appréhender les progrès, les lacunes et à identifier les défis en vue de l’amélioration des politiques et de la coordination des actions./-
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Communiqué de presse
07 septembre 2023
LE SECTEUR PRIVE ESSENTIEL DANS LA REALISATION DES ODD
Pointe-Noire, le 26 juin 2023 – Une trentaine de chefs d’entreprises ont été sensibilisés aux Objectifs de Développement Durable (ODD) et au rôle attendu d’eux dans le cadre de l’avancement de l’agenda 2030, au cours d’un déjeuner de travail organisé le 27 juin 2023, à Pointe Noire, par le Système des Nations Unies représenté par le Pacte Mondial des Nations Unies (UNGC), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Bureau du Coordonnateur Résident ainsi que l’Union Patronale et Interprofessionnelle du Congo (UNICONGO).
Cet événement, le premier du genre entre les acteurs précités en République du Congo, a permis d’obtenir l’engagement et la participation des chefs d’entreprises au Forum National sur les Investissements Durables (FNID), prévu au dernier trimestre 2023. Ce forum a pour vocation première de constituer une force d’action tournée vers les ODD à travers l’identification des projets concrets ancrés dans les thématiques stratégiques identifiées par la cartographie des investissements dans le pays.
Cette plateforme permettra de se concentrer sur les mécanismes innovants et durables pour stimuler le flux de financement privé notamment pour la sauvegarde environnementale et sociale et l’adaptation au changement climatique ainsi que l’atténuation de ses effets au Congo, y compris par le renforcement des capacités.
Ce déjeuner de travail a été marqué par de riches échanges autour des thèmes comme la réforme du système des Nations unies et l’agenda 2030, le Pacte Mondial des Nations Unies, la carte des investissements orientée vers les ODD et le Plan National de Développement (PND) et le rôle du secteur privé dans la perspective des Droits humains.
Dans son mot de circonstance, M. Chris Mburu, Coordonnateur Résident des Nations Unies, a réaffirmé « la contribution du secteur privé au développement va au-delà de l’apport de capitaux et de la création d’emplois. Le secteur privé peut véritablement constituer un levier qui favorise le développement technologique et l’innovation, en réalisant des investissements judicieux dans des domaines clés et en participant à la transition vers une production, une exploitation et une consommation durables ».
L'adoption de modèles d'entreprises durables et responsables qui exercent une vigilance raisonnable en intégrant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), permet non seulement d'obtenir un avantage concurrentiel, mais aussi de contribuer à la création d’une économie forte, diversifiée et résiliente, objectif visé par le Plan National de Développement (PND) 2022-2026 ./-
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Communiqué de presse
14 juin 2022
L’APPROCHE BASEE SUR LES DROITS HUMAINS, LNOB ET LA GESTION AXEE SUR LES RESULTATS
L’intégration de l’approche basée sur les droits humains dans le développement de même que le principe « ne laisser personne pour compte » (LNOB) et la gestion axée sur les résultats (GAR) sont au centre d’un atelier de formation organisé du 17 au 19 mai 2022 à Brazzaville dans le but de fournir aux acteurs gouvernementaux et au personnel du Système des Nations Unies des outils nécessaires à la révision du cadre de coopération actuel pour l’aligner au PND 2022-2026.
Cet atelier conduit par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC), le Bureau du Coordonnateur Résident (RCO) et le Ministère du Plan, permettra à la quarantaine de participants d’évaluer le niveau d’intégration des droits de l’homme dans les mesures de réponse à la pandémie de la COVID-19 et des plans de relance au Congo, en prenant en compte les groupes vulnérables.
Les parties prenantes seront équipées pour développer et mettre en œuvre des cadres de programmation sensibles au genre et fondés sur les droits de l’homme afin de s'assurer que « personne n'est laissé pour compte ». Elles seront sensibilisées sur la gestion axée sur les résultats pour la mise en œuvre des programmes conjoints qui découleront de la révision de l’UNDAF. Un plan de mise en œuvre des recommandations de l’atelier sera adopté.
Une récente analyse montre la dynamique entre la pandémie de la COVID-19 et l’amenuisement des chances d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) au cours de cette décennie d'action. En effet, depuis son apparition en République du Congo en mars 2020, la pandémie a exacerbé la crise économique et financière que traverse le Congo, provoquant un impact socio-économique majeur sur les groupes vulnérables./-
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Communiqué de presse
17 mars 2022
Réunion du Comité de Pilotage et Signature des Plans de Travail Annuel 2022
Brazzaville, le 17 mars 2022– Les principales réalisations du cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNDAF 2020-2024) seront examinées au cours de la réunion du comité de pilotage co-présidé par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, Ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale et M. Chris Mburu, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Congo, le 17 mars 2022 à Brazzaville. Trois autres membres du Gouvernement, à savoir, Mme Irène Mboukou -Kimbatsa, Ministre des Affaires Sociales et de l'Action Humanitaire, M. Gilbert Mokoki, Ministre de la Santé et de la Population et M. Jean Luc Mouthou, Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation étaient également présents ainsi que des Chefs d’agences des Nations Unies.
Ce comité de pilotage a fait le bilan de l’implémentation du cadre de coopération en 2021, deuxième année de sa mise en œuvre avant de dégager les activités 2022 alignées aux prioritaires nationales mis en exergue dans le Plan National de Développement (PND 2022-2026) adopté par le Gouvernement en vue d'atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Les échanges ont été suivis de la signature des Plans de Travail Annuel 2022 par la Ministre et le Coordonnateur Résident. La Ministre de l’Economie et du Plan de la Statistique et de l’Intégration régionale a souligné qu’il convient « d’ouvrir rapidement la réflexion sur un nouveau UNDAF pour un alignement urgent du travail des agences du Système des Nations Unies sur les priorités contenues dans le nouveau PND »
Le cadre de coopération en examen, connu sous son sigle anglais UNDAF, a été signé entre les représentants du Gouvernement et du Système des Nations Unies en février 2019 pour un budget total estimé à 219,821,263 USD. L’ensemble des interventions menées dans ce cadre de coopération des Nations Unies s’élève, en 2021, à quarante-huit millions de dollars américain (plus exactement quarante-huit millions neuf cent vingt-cinq mille soixante-dix-huit dollars américains (48 925 078 USD), soit plus de 28 milliards de Francs CFA (28,474,395,396 FCFA) correspondant à une augmentation des dépenses de 60 % par rapport à l’an dernier, année de la Covid-19.
Pour sa part, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a affirmé que « notre objectif commun en tant que Système des Nations Unies au Congo reste la consolidation de l’initiative « Unis dans l’action » qui s’inscrit aussi bien dans la mise en œuvre des ODD à l’horizon 2030».
La réunion du comité de pilotage est un exercice obligatoire qui fait partie intégrante du système de suivi et évaluation de l’UNDAF et vise à simplifier le processus d’examen annuel des programmes au sein du SNU, réduire les coûts de transaction pour les partenaires et les agences mais surtout renforcer la synergie avec les systèmes nationaux de revue plus particulièrement les revues sectorielles pour la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND).
Des mécanismes de coordination et de pilotage ont été mis en place afin d’améliorer l’impact des interventions du SNU. Le mécanisme de coordination et de pilotage de l’UNDAF se déploie et s’opérationnalise à deux niveaux, à travers le Comité de pilotage conjoint et les groupes des résultats.
Le « Comité de pilotage de l’UNDAF » reflète la mise en œuvre de l’initiative « Unis dans l’action ». Ce comité s’intègre dans le cadre de la structure de gouvernance pour le suivi et évaluation de l’UNDAF et assure le lien entre l’Équipe Pays du SNU et les instances décisionnelles de l’autorité nationale./-
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Communiqué de presse
24 février 2022
Inauguration du Centre Africain de Recherche sur l'Intelligence Artificielle
Le Centre africain de recherche sur l'intelligence artificielle, financé par la CEA et d'autres partenaires, fournira la formation et les compétences technologiques nécessaires pour promouvoir l'intégration de l'Afrique, contribuer à générer une croissance économique inclusive, stimuler la création d'emplois, briser la fracture numérique et éradiquer la pauvreté pour le développement socio-économique du continent et assurer l'appropriation par l'Afrique des outils modernes de gestion numérique.
Le Centre a été officiellement lancé par la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, et S.E. Anatole Collinet Makossa, Premier ministre du Congo sous les auspices du président Denis Sassou Nguesso. L'événement a réuni les ministres africains chargés des TIC et de l'économie numérique.
Avec l'implication et le soutien total du gouvernement de la République du Congo, le Centre sera le premier du genre en Afrique et constituera un pôle régional pour le développement des technologies émergentes dans la région.
Un accord de partenariat pour développer le projet a été signé en mars 2021 par la République du Congo et la CEA lors de la cérémonie d'ouverture officielle de la 7e session du Forum régional africain sur le développement durable. Les partenaires de l'ONU comprennent l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), l'UNESCO, l'Union internationale des télécommunications, la Fondation Alibaba Jack Ma et d'autres partenaires clés de la CEA.
Le Congo servira de plaque tournante régionale de l'IA à travers le continent pour donner accès au bassin de talents en IA le plus profond et de la plus haute qualité. Avec l'Agenda 2063 comme plan directeur et plan directeur pour transformer l'Afrique en la puissance mondiale du futur. Le Centre AI est une nouvelle dynamique pour la participation de l'Afrique à la chaîne de valeur mondiale. Les entreprises mondiales choisissant de s'implanter dans des centres régionaux, les entreprises qui investissent dans les écosystèmes du Centre d'intelligence artificielle ont le potentiel de bénéficier d'un soutien gouvernemental solide, de faibles coûts d'exploitation et d'un accès à des grappes d'intelligence artificielle de classe mondiale.
Le Centre d'IA a une vision claire de travailler avec de multiples parties prenantes en établissant des liens pour un environnement de collaboration entre l'industrie, les institutions, le gouvernement, les secteurs public et privé. Les piliers de travail du centre comprennent stratégiquement divers domaines d'engagement - la fourniture d'installations de recherche sur l'IA à la pointe de la technologie, la collaboration avec les meilleures universités d'Afrique, la création d'un réseau de chercheurs hautement qualifiés et la fourniture d'un soutien et d'une formation pour aider les citoyens dans devenir des universitaires, des chercheurs, des leaders et des citoyens engagés nécessaires pour assurer la transformation numérique de notre société.
Le Centre Africain de Recherche sur l'Intelligence Artificielle est désormais installé au sein de l'Université DENIS SASSOU-N'GUESSO de Kintélé, qui est reconnue comme une plateforme d'analyse des affaires sur le continent. Le Centre IA propose des modes de formation hybrides sur les domaines de l'IA et de la robotique pour les chercheurs, les jeunes et les citoyens intéressés. Il offre également une formation de base axée sur les compétences en IA et en robotique pour les élèves talentueux du primaire et du secondaire. La poursuite d'une maîtrise ès sciences en intelligence artificielle et en science des données en collaboration avec l'Université Dennis Sassou Nguesso est disponible au Centre AI./-
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