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Communiqué de presse
14 juin 2022
L’APPROCHE BASEE SUR LES DROITS HUMAINS, LNOB ET LA GESTION AXEE SUR LES RESULTATS
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Histoire
14 juin 2022
ENSEMBLE VERS UNE ÉDUCATION PLUS INCLUSIVE
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Communiqué de presse
17 mars 2022
Réunion du Comité de Pilotage et Signature des Plans de Travail Annuel 2022
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Les objectifs de développement durable au Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Congo.
Histoire
14 juin 2022
ENSEMBLE VERS UNE ÉDUCATION PLUS INCLUSIVE
En République du Congo, l’écart de scolarisation entre les peuples autochtones et le reste de la population est critique. Dans certaines régions du pays, on estime que 65% des enfants autochtones en âge de fréquenter l'école primaire ne sont pas scolarisés. L’extrême pauvreté, l’exclusion, le non-enregistrement des naissances et la discrimination ethnique et culturelle dans les écoles sont autant de facteurs qui contribuent aux inégalités en matière d'éducation et menacent les perspectives de plusieurs générations.
Les agences des Nations Unies en République du Congo, récipiendaires directs du Fonds conjoint pour les Objectifs de Développement Durable – l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) – en synergie avec les autres agences, joignent leurs forces pour améliorer l’accès à l’éducation et aux autres services sociaux de base des populations autochtones de la Lékoumou. Ce département, situé au sud du Congo, abrite près de 25% de la population autochtone du pays.
L’alimentation est un des facteurs qui poussent les enfants autochtones à renoncer à leur scolarisation. Le programme d'alimentation scolaire du PAM fournit des repas chauds quotidiens à plus de 13 000 enfants – dont 1 183 écoliers autochtones – dans 23 écoles de la Lékoumou. Ce filet de sécurité essentiel permet d'augmenter les taux de scolarisation et de rétention, d'améliorer les capacités d'écoute des enfants en classe et d'améliorer leur état alimentaire et nutritionnel.
« Avant le projet, il y avait moins d’enfants autochtones qui fréquentaient l’école et ceux-là ne venaient pas tous les jours. Beaucoup d’entre eux n’avaient pas les ressources pour s’acheter de quoi manger. C’est impossible d’arriver vers 6h00 - 6h30 et de repartir l’après-midi sans avoir mangé ! » explique Boris Edebe Martial, président de l’association des parents d’élèves de l’école de Makoubi. Cette école compte environ 300 élèves - dont un tiers d’autochtones – qui bénéficient chaque jour d’un repas nutritif cuisiné par les mères d’élèves bantous et autochtones. « Les enfants sont joyeux et se rassasient. Ceux qui étaient encore dans la forêt se rendent maintenant à l’école parce qu’ils savent qu’il y a à manger. Ils sont très nombreux. » ajoute Blanche Tsouari, cuisinière autochtone bénévole ayant deux enfants scolarisés dans cette école.
La nécessité de se procurer un uniforme et du matériel scolaire est souvent un obstacle majeur à la scolarisation des enfants les plus vulnérables. En fournissant des kits de fournitures scolaires, l’UNICEF veille à ce que les enfants vulnérables puissent reprendre le chemin de l’école et apprendre dans de meilleures conditions. Dans le cadre du programme projet conjoint pour les Objectifs de Développement Durable, 4 350 kits ont été distribués sur deux années scolaires (2020-2021 et 2021-2022).
« Nous ne fréquentions pas l’école par manque de cahiers et de sacs. Maintenant, je viens à l’école parce que je veux aussi devenir quelqu’un, je veux devenir Ministre. » dit Boueni Fallone, 10 ans, élève autochtone de CM1. Les enfants non-déclarés sont juridiquement invisibles et sont ainsi privés du droit fondamental d’exister légalement au sein de la société. Cela a pour effet de limiter leur accès à l’éducation et autres services sociaux de base. En République du Congo, on estime qu’un enfant autochtone sur deux n’a pas de documents d’état civil. En partenariat avec la Direction départementale des Affaires Sociales de la Lékoumou, l’UNICEF a établi 17 comités de protection dans les cinq districts du département. Ainsi, 3 722 enfants ont reçu leur certificat d’acte de naissance, leur conférant non seulement une identité, mais aussi et surtout leur permettant l’exercice de leurs droits fondamentaux. Dans le cadre de ce programme conjoint, 1 223 enfants, dont 576 filles, ont pu être inscrits en première année du primaire au cours des deux dernières années scolaires, dans le cadre des campagnes de retour à l'école.
La précarité des ressources financières dont disposent les familles autochtones génère un frein supplémentaire à l’éducation. Afin d’améliorer durablement les conditions de vie des populations autochtones et autres groupes vulnérables du département, le projet intègre un volet ‘‘appui aux activités génératrices de revenus’’. Le PAM a renforcé les capacités de production de 25 coopératives agricoles (culture du riz, maïs, manioc, arachide, pisciculture, production d'huile de palme) établis dans les 5 districts de la Lékoumou et accompagne 30 femmes vulnérables dans la transformation de poisson.
Ces petits exploitants, autochtones et bantous vulnérables, ont été structurés en groupements, formés, équipés et dotés en semences ou alevins de poisson, augmentant ainsi leur production et, en fin de compte, leurs revenus, tout en améliorant leur sécurité alimentaire. « Nous sommes contents car nous avons eu des machettes et des équipements. La vente de ce que nous récoltons nous permet d'avoir de l'argent pour envoyer nos enfants à l'école. » explique Germaine Pembe, présidente d’un groupement agricole à Mikamba.
Ces activités s'inscrivent dans le cadre d'un programme conjoint visant à améliorer l'accès à la protection sociale des populations autochtones dans le département de la Lékoumou. Il est mis en œuvre par l'OMS, le PAM et l’UNICEF en appui au Gouvernement congolais, avec un financement du Fonds conjoint pour les Objectifs de Développement Durable (en anglais : Joint SDG Fund).
Le projet améliore également l'accès des populations autochtones à des services de santé essentiels à travers le renforcement des capacités de 24 agents de santé et de 34 relais communautaires et la dotation de 23 centres de santé intégrés de la Lékoumou en équipements, intrants nutritionnels et médicaments essentiels. 7 300 enfants et 4 800 femmes enceintes et allaitantes ont été traités contre la malnutrition, par le biais de consultations dans les centres et la mise en place de stratégies mobiles dans les communautés./-
Cécile Mercier. PAM
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Histoire
21 décembre 2021
Je ne veux plus me cacher
Un diagnostic de séropositivité au VIH ne devrait pas être l'équivalent d’une condamnation à mort. C’est la conviction de Maman Sylvie, une femme congolaise séropositive de 47 ans qui vit à Brazzaville et vient en aide aux personnes vivant avec le VIH/sida en République du Congo.
Sylvie a été diagnostiquée séropositive il y a 15 ans. "J'étais enceinte à l'époque et je suis allée à l'hôpital pour une consultation prénatale", raconte-t-elle. "Il y avait une vingtaine de femmes à la consultation ce jour-là, mais j'étais une des deux seules femmes à accepter de subir un test de dépistage du VIH".
L’annonce du résultat a été un véritable choc pour Sylvie. "Je me suis effondrée, j’avais l’impression que ma vie allait s’arrêter", se souvient-elle.
"Un des membres de ma famille avait même commencé à organiser mes funérailles, mais moi je savais que je n’étais pas près de mourir", raconte Sylvie. "Cela a pris du temps, mais j'ai fini par accepter la maladie et j'ai compris qu'avec de la discipline, je pouvais vivre avec le virus".
Sylvie a gardé le secret sur son statut sérologique pendant de nombreuses années de peur d’être stigmatisée. "Au final, le rejet et la méfiance font encore plus de mal que la maladie elle-même", soupire-t-elle. "Beaucoup de gens associent la maladie à la prostitution, ce qui est faux".
Un rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et de la société de sondage d’opinion Gallup International, publié le 30 novembre, a souligné la persistance de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH, notamment dans le monde du travail.
Malgré une certaine amélioration de l’acceptation de la maladie depuis le début de l’épidémie de sida, il y a de cela plus de 40 ans, une enquête menée auprès de 55.000 personnes dans 50 pays a révélé que seule une personne sur deux sait que le VIH ne peut pas être transmis par la simple utilisation commune d’une salle de bain.
Décidée à aider les personnes confrontées à la même situation qu'elle, Sylvie s’est engagée auprès des personnes vivant avec le VIH/sida. Cette ancienne vendeuse de raviolis locales travaille aujourd’hui comme médiatrice communautaire dans un centre d’aide aux personnes infectées et affectées par le VIH/sida. Elle aide à orienter et à soutenir les patient(e)s.
"Je me sers de ma propre histoire pour expliquer aux gens qu'on peut vivre avec le virus", dit-elle.
L’ONG pour laquelle travaille Sylvie bénéfice du soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).
L’équipe du centre œuvre également à prévenir les interruptions de traitement, qui peuvent causer l'échec d’un traitement ou engendrer une résistance aux médicaments antirétroviraux (ARV).
Pendant le confinement de l'année dernière instauré en réponse à la pandémie de COVID-19, l’accès aux personnes vivant avec le VIH/sida était devenu plus difficile.
"Nous nous sommes organisés pour rendre le traitement disponible pendant cette période", explique Sylvie. Pour faire face aux restrictions de déplacement, Sylvie et ses collègues ont pris le parti de se rendre chez les personnes séropositives, afin d’éviter à tout prix qu’elles n’interrompent leur traitement.
En février de cette année, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en République du Congo a reçu du Fonds mondial plus de trente millions de dollars américains dans le cadre d’un projet d'appui au renforcement de la riposte nationale au sida, à la tuberculose et au paludisme.
Ce financement vise à renforcer l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH, de la tuberculose et du paludisme et à créer des dispositifs de santé résilients et durables. Un des objectifs clés ciblés par ce financement est d'augmenter de manière significative le nombre de personnes, et plus particulièrement de femmes enceintes, ayant accès à un traitement antirétroviral.
Fort de son expertise en la matière, le Programme ONUSIDA a appuyé l’élaboration de la demande de financement soumise par le Congo au Fonds mondial. En tant que membre du Comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial, ONUSIDA accompagnera également la mise en œuvre du projet.
"Beaucoup de gens ont perdu leur emploi à cause de la pandémie de COVID-19 et ont sombré dans la précarité. Des enfants ont été abandonnés par leurs familles après la mort de leurs parents. Les colis alimentaires distribués par le PNUD sont devenus indispensables pour toutes celles et tous ceux qui n'ont plus les moyens de manger à leur faim", explique Sylvie.
"Je suis convaincue qu'au cours de la dernière décennie, des efforts importants ont été faits. Nous sommes vivants parce que ces efforts se poursuivent. Se sentir pris en compte par l'État est quelque chose de réconfortant. Aujourd’hui, la lutte continue, mais sans la stigmatisation qu’on a subie dans le passé. En ce qui me concerne, je ne veux pas me cacher", insiste Sylvie.
Le montant des nouvelles subventions accordées par le Fonds mondial s'élève à plus de 64 millions de dollars américains, soit près du double du montant alloué lors du cycle triennal précédent. Ces fonds couvriront la période 2021-2023. En partenariat étroit avec le ministère de la Santé, le PNUD mettra en œuvre les activités prévus dans le cadre de la subvention accordée pour la lutte contre le VIH/sida et la tuberculose. Pour sa part, l’ONG Catholic Relief Services assurera la mise en œuvre des activités financées par la subvention accordée pour la lutte contre le paludisme.
En République du Congo, pays qui compte cinq millions d’habitants, le taux de séroprévalence de l’infection au VIH est de 4,8% pour les femmes âgées de 15 à 49 ans et de 1,9% pour les hommes appartenant à la même tranche d’âge. Malgré les progrès importants réalisés au cours des dix dernières années au Congo en matière de lutte contre le VIH/sida, de nombreux défis subsistent et le pays risque de ne pas atteindre les objectifs qu’il s’est fixés dans le cadre de ses engagements internationaux en matière d’élimination de l’épidémie de VIH d’ici à 2030.
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Histoire
25 novembre 2021
Célébration de la Journée des Nations Unies à Brazzaville
Une cérémonie solennelle a marqué la célébration de la Journée des Nations Unies, le 25 octobre 2021 à Brazzaville sous le thème reconstruire en mieux ensemble ». De format hybride, présentiel et virtuel, ponctué par l’entrée des drapeaux et l’exécution des hymnes des Nations Unies et du Congo, l’événement a été présidé par SEM Jean Claude Gakosso, Ministre des Affaires Etrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Etranger en présence de M. Chris Mburu, Coordonnateur Résident des Nations Unies.
Etaient également présents les membres du corps diplomatique, l’Equipe pays des Nations Unies et trois autres membres du gouvernement, à savoir, Mme Arlette Soudan Nonault, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Mme Irène Mboukou Kimbatsa, Ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, M. Jean Luc Mouthou, Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.
A cette occasion, M. Chris Mburu a rappelé l’appui de l’Equipe Pays des Nations Unies à l’élaboration du nouveau plan national de développement 2022-2026 qui va guider les actions des Nations Unies et des partenaires du Congo en vue de l’atteinte des objectifs de développement durable fixés par l’agenda 2030. Une stratégie que le Secrétaire Général de l’ONU, cité par le Coordonnateur Résident, encourage. « Nous devons agir ensemble pour relever les grands défis auxquels nous sommes confrontés et progresser dans la réalisation des Objectifs de développement durable. En veillant à ce que chaque personne, partout dans le monde, ait accès aux vaccins contre le COVID-19 le plus rapidement possible », a-t-il affirmé.
Le Ministre des Affaires Etrangères a salué « l’immense travail accompli par cette organisation » et souhaité qu’elle « prenne le courage d’achever sa propre mue (…) et soit enfin le reflet fidèle de la formidable diversité du monde ».
Par ailleurs plus de 500 personnes ont visité les stands d’exposition disposés dans la cour du Ministère des Affaires Etrangères dans le cadre de la matinée portes ouvertes marquant la Journée des Nations Unies./-
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Histoire
11 août 2021
Une cantine scolaire pour contribuer à l'équilibre social
Une cantine scolaire pour contribuer à l'équilibre social
Dans la Lékoumou, département du sud-ouest de la République du Congo qui abrite 20% de la population autochtone du pays, il y a une école primaire qui devient, jour après jour, un vecteur essentiel et puissant de cohésion sociale. L’école est située à Makoubi, à une trentaine de kilomètre de Sibiti, le chef-lieu du département de la Lékoumou.
Sur les 313 élèves qui sont scolarisés dans cet établissement, près d’un tiers sont autochtones. En République du Congo, ces communautés sont particulièrement marginalisées et peinent à faire valoir leurs droits – notamment leur droit à l’éducation – pourtant très bien encadrés par la loi n°5-2011, promulguée par le gouvernement congolais il y a dix ans.
Tous les midis, grâce au programme de cantine scolaire du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Congo mis en œuvre dans le cadre de l’initiative conjointe Joint SDG Fund, les écoliers bantous et autochtones de Makoubi partagent un repas fraichement cuisiné. Ce sont les parents d’élèves qui sont mobilisés en cuisine et plus précisément, les mères. Ainsi, des femmes autochtones, traditionnellement victimes de préjugés, et bantoues, ethnie majoritaire dans le pays, se retrouvent quotidiennement aux fourneaux et cuisinent, ensemble, pour permettre à tous les enfants, sans discrimination, de rester concentrés, d’apprendre et de préparer leur avenir.
Georgette est l'une des trois cuisinières autochtones de l'école Makoubi. Elle a six enfants, mais seulement deux d'entre eux, plus jeunes, fréquentent l’établissement. Elle est convaincue du bien-fondé du programme d'alimentation scolaire que le PAM met en œuvre depuis octobre 2020. En tant que parent d'élèves, elle avait remarqué que de nombreux élèves manquaient des jours d'école à l’époque où il n'y avait pas de cantine. Selon elle, ces repas quotidiens représentent une source de motivation pour les enfants. Ils sont d’autant plus importants pour les écoliers autochtones qui devront malheureusement redoubler d’efforts pour échapper à la précarité, dans un contexte où les populations autochtones du Congo ont encore très peu accès aux services sociaux de bases.
Néanmoins, Georgette apprécie le travail - notamment de sensibilisation - abattu par le gouvernement et ses partenaires, dont le PAM, depuis plusieurs années. Elle constate déjà des progrès : « avant, les Bantous refusaient de manger les repas cuisinés par les autochtones parce qu'ils étaient considérés comme sales. Maintenant, c’est possible. Et même en dehors de l'école, ça se passe mieux. »
Chaque jour, trois parents d’élèves conjuguent leurs efforts pour préparer les repas aux 313 écoliers de Makoubi. Parmi eux, il y a également Préfina, parent d’élèves et cuisinière de l’ethnie bantou, qui a rejoint l’équipe dès le lancement de la cantine, en octobre 2020.
Il y a quelques années, Préfina n’aurait pas pu s’imaginer cuisiner et manger avec une femme autochtone. Mais l’impensable est arrivé, lorsqu’elle a rejoint l’équipe de cuisinières scolaires, et la jeune maman s’est finalement liée d’amitié avec certaines de ses partenaires de fourneaux qui appartiennent aux communautés autochtones.
Au-delà de sa propre perception – probablement héritée de celle de ses parents et grands-parents – qui a donc évolué au fil des derniers mois, Préfina a elle-aussi constaté un changement dans les mentalités. "Aujourd’hui, même si une maman autochtone prépare un repas, les enfants bantous le mangent. Ça fait tomber les préjugés".
Un cadre d’action conjoint et intégré
Le renforcement de la participation et l'inclusion des peuples autochtones dans les systèmes alimentaires du Congo est une étape clé pour permettre aux personnes d’accéder en toute égalité et équité à une alimentation adéquate, nutritive et diversifiée. Outre les programmes d’alimentation scolaire dans les écoles qui accueillent des élèves autochtones telle que l’école Makoubi, le PAM renforce les capacités de groupements de petits exploitants agricoles autochtones de la Lékoumou, organise des sessions de vulgarisation de la loi n°5-2011 relative à la promotion et à la protection des droits des populations autochtones et mène des plaidoyers, notamment sur la question de l’accès à la terre.
Ces activités s’inscrivent dans le cadre du programme d’amélioration de l’accès des populations autochtones à la protection sociale dans le département de la Lékoumou, mis en œuvre par trois agences du Système des Nations Unies (OMS – Organisation Mondiale de la Santé, PAM – Programme Alimentaire Mondial et UNICEF – Fonds des Nations Unies pour l’Enfance), en appui au gouvernement congolais, avec un financement du Joint SDG Fund.
Entre janvier 2020 et décembre 2021, 50 000 personnes autochtones recevront l’assistance de l’OMS, du PAM et de l’UNICEF.
En République du Congo, les populations autochtones font partie des groupes les plus marginalisés et les plus vulnérables. Malgré le cadre juridique solide que le gouvernement congolais a adopté depuis 2011 (loi nº5-2011 portant promotion et protection des droits des populations autochtones), l’accès des populations autochtones aux services sociaux de bases et à l’utilisation des ressources naturelles se heurte encore à la réalité socioculturelle et communautaire. Ces populations ont des conditions de vie précaires : plus de 50% des enfants autochtones n’ont pas d’acte de naissance, plus de 65% d’enfants autochtones ne sont pas scolarisés. Le Programme Alimentaire Mondial et ses agences sœurs s’engagent aux côtés du gouvernement pour assurer l’accès à la protection sociale à l’ensemble des citoyens et des citoyennes de la République du Congo.
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Histoire
14 juin 2021
Journée Mondiale de l'Environnement: Accompagner le pays dans la restauration des écosystèmes
La Journée Mondiale de l'Environnement, célébrée le 5 juin de chaque année, a coïncidé avec le lancement de la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes.
Au Congo, le Premier Ministre et la Ministre de l'Environnement ont présidé une opération de salubrité de Mazala, un quartier populaire de la capitale où ils ont été rejoints par le Coordonnateur Résident et cinq autres Chefs d'agences (Banque mondiale, PAM, UNESCO, UNFPA, PNUD).
Rejoint par la Représentante de la FAO, l'UNCT s'est retrouvée avec la Ministre de l'Environnement à la Préfecture où elle a animé une conférence de presse et remis des certificats à certaines associations de la société civile oeuvrant dans le domaine de l'environnement.
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Communiqué de presse
14 juin 2022
L’APPROCHE BASEE SUR LES DROITS HUMAINS, LNOB ET LA GESTION AXEE SUR LES RESULTATS
L’intégration de l’approche basée sur les droits humains dans le développement de même que le principe « ne laisser personne pour compte » (LNOB) et la gestion axée sur les résultats (GAR) sont au centre d’un atelier de formation organisé du 17 au 19 mai 2022 à Brazzaville dans le but de fournir aux acteurs gouvernementaux et au personnel du Système des Nations Unies des outils nécessaires à la révision du cadre de coopération actuel pour l’aligner au PND 2022-2026.
Cet atelier conduit par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC), le Bureau du Coordonnateur Résident (RCO) et le Ministère du Plan, permettra à la quarantaine de participants d’évaluer le niveau d’intégration des droits de l’homme dans les mesures de réponse à la pandémie de la COVID-19 et des plans de relance au Congo, en prenant en compte les groupes vulnérables.
Les parties prenantes seront équipées pour développer et mettre en œuvre des cadres de programmation sensibles au genre et fondés sur les droits de l’homme afin de s'assurer que « personne n'est laissé pour compte ». Elles seront sensibilisées sur la gestion axée sur les résultats pour la mise en œuvre des programmes conjoints qui découleront de la révision de l’UNDAF. Un plan de mise en œuvre des recommandations de l’atelier sera adopté.
Une récente analyse montre la dynamique entre la pandémie de la COVID-19 et l’amenuisement des chances d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) au cours de cette décennie d'action. En effet, depuis son apparition en République du Congo en mars 2020, la pandémie a exacerbé la crise économique et financière que traverse le Congo, provoquant un impact socio-économique majeur sur les groupes vulnérables./-
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17 mars 2022
Réunion du Comité de Pilotage et Signature des Plans de Travail Annuel 2022
Brazzaville, le 17 mars 2022– Les principales réalisations du cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNDAF 2020-2024) seront examinées au cours de la réunion du comité de pilotage co-présidé par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, Ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale et M. Chris Mburu, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Congo, le 17 mars 2022 à Brazzaville. Trois autres membres du Gouvernement, à savoir, Mme Irène Mboukou -Kimbatsa, Ministre des Affaires Sociales et de l'Action Humanitaire, M. Gilbert Mokoki, Ministre de la Santé et de la Population et M. Jean Luc Mouthou, Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation étaient également présents ainsi que des Chefs d’agences des Nations Unies.
Ce comité de pilotage a fait le bilan de l’implémentation du cadre de coopération en 2021, deuxième année de sa mise en œuvre avant de dégager les activités 2022 alignées aux prioritaires nationales mis en exergue dans le Plan National de Développement (PND 2022-2026) adopté par le Gouvernement en vue d'atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Les échanges ont été suivis de la signature des Plans de Travail Annuel 2022 par la Ministre et le Coordonnateur Résident. La Ministre de l’Economie et du Plan de la Statistique et de l’Intégration régionale a souligné qu’il convient « d’ouvrir rapidement la réflexion sur un nouveau UNDAF pour un alignement urgent du travail des agences du Système des Nations Unies sur les priorités contenues dans le nouveau PND »
Le cadre de coopération en examen, connu sous son sigle anglais UNDAF, a été signé entre les représentants du Gouvernement et du Système des Nations Unies en février 2019 pour un budget total estimé à 219,821,263 USD. L’ensemble des interventions menées dans ce cadre de coopération des Nations Unies s’élève, en 2021, à quarante-huit millions de dollars américain (plus exactement quarante-huit millions neuf cent vingt-cinq mille soixante-dix-huit dollars américains (48 925 078 USD), soit plus de 28 milliards de Francs CFA (28,474,395,396 FCFA) correspondant à une augmentation des dépenses de 60 % par rapport à l’an dernier, année de la Covid-19.
Pour sa part, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a affirmé que « notre objectif commun en tant que Système des Nations Unies au Congo reste la consolidation de l’initiative « Unis dans l’action » qui s’inscrit aussi bien dans la mise en œuvre des ODD à l’horizon 2030».
La réunion du comité de pilotage est un exercice obligatoire qui fait partie intégrante du système de suivi et évaluation de l’UNDAF et vise à simplifier le processus d’examen annuel des programmes au sein du SNU, réduire les coûts de transaction pour les partenaires et les agences mais surtout renforcer la synergie avec les systèmes nationaux de revue plus particulièrement les revues sectorielles pour la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND).
Des mécanismes de coordination et de pilotage ont été mis en place afin d’améliorer l’impact des interventions du SNU. Le mécanisme de coordination et de pilotage de l’UNDAF se déploie et s’opérationnalise à deux niveaux, à travers le Comité de pilotage conjoint et les groupes des résultats.
Le « Comité de pilotage de l’UNDAF » reflète la mise en œuvre de l’initiative « Unis dans l’action ». Ce comité s’intègre dans le cadre de la structure de gouvernance pour le suivi et évaluation de l’UNDAF et assure le lien entre l’Équipe Pays du SNU et les instances décisionnelles de l’autorité nationale./-
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24 février 2022
Inauguration du Centre Africain de Recherche sur l'Intelligence Artificielle
Le Centre africain de recherche sur l'intelligence artificielle, financé par la CEA et d'autres partenaires, fournira la formation et les compétences technologiques nécessaires pour promouvoir l'intégration de l'Afrique, contribuer à générer une croissance économique inclusive, stimuler la création d'emplois, briser la fracture numérique et éradiquer la pauvreté pour le développement socio-économique du continent et assurer l'appropriation par l'Afrique des outils modernes de gestion numérique.
Le Centre a été officiellement lancé par la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, et S.E. Anatole Collinet Makossa, Premier ministre du Congo sous les auspices du président Denis Sassou Nguesso. L'événement a réuni les ministres africains chargés des TIC et de l'économie numérique.
Avec l'implication et le soutien total du gouvernement de la République du Congo, le Centre sera le premier du genre en Afrique et constituera un pôle régional pour le développement des technologies émergentes dans la région.
Un accord de partenariat pour développer le projet a été signé en mars 2021 par la République du Congo et la CEA lors de la cérémonie d'ouverture officielle de la 7e session du Forum régional africain sur le développement durable. Les partenaires de l'ONU comprennent l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), l'UNESCO, l'Union internationale des télécommunications, la Fondation Alibaba Jack Ma et d'autres partenaires clés de la CEA.
Le Congo servira de plaque tournante régionale de l'IA à travers le continent pour donner accès au bassin de talents en IA le plus profond et de la plus haute qualité. Avec l'Agenda 2063 comme plan directeur et plan directeur pour transformer l'Afrique en la puissance mondiale du futur. Le Centre AI est une nouvelle dynamique pour la participation de l'Afrique à la chaîne de valeur mondiale. Les entreprises mondiales choisissant de s'implanter dans des centres régionaux, les entreprises qui investissent dans les écosystèmes du Centre d'intelligence artificielle ont le potentiel de bénéficier d'un soutien gouvernemental solide, de faibles coûts d'exploitation et d'un accès à des grappes d'intelligence artificielle de classe mondiale.
Le Centre d'IA a une vision claire de travailler avec de multiples parties prenantes en établissant des liens pour un environnement de collaboration entre l'industrie, les institutions, le gouvernement, les secteurs public et privé. Les piliers de travail du centre comprennent stratégiquement divers domaines d'engagement - la fourniture d'installations de recherche sur l'IA à la pointe de la technologie, la collaboration avec les meilleures universités d'Afrique, la création d'un réseau de chercheurs hautement qualifiés et la fourniture d'un soutien et d'une formation pour aider les citoyens dans devenir des universitaires, des chercheurs, des leaders et des citoyens engagés nécessaires pour assurer la transformation numérique de notre société.
Le Centre Africain de Recherche sur l'Intelligence Artificielle est désormais installé au sein de l'Université DENIS SASSOU-N'GUESSO de Kintélé, qui est reconnue comme une plateforme d'analyse des affaires sur le continent. Le Centre IA propose des modes de formation hybrides sur les domaines de l'IA et de la robotique pour les chercheurs, les jeunes et les citoyens intéressés. Il offre également une formation de base axée sur les compétences en IA et en robotique pour les élèves talentueux du primaire et du secondaire. La poursuite d'une maîtrise ès sciences en intelligence artificielle et en science des données en collaboration avec l'Université Dennis Sassou Nguesso est disponible au Centre AI./-
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Communiqué de presse
17 février 2022
Validation du Plan de Travail Annuel 2022
Le plan de travail annuel (PTA 2022) conjoint du cadre de coopération des Nations Unies (UNDAF 2020-2024) était au centre d’un atelier de validation organisé mardi 15 février 2022, en présence de Mme Suzanne Somboko, Directrice à la Direction Générale des Partenaires au Développement (DGPAD), représentant Madame Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, Ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale et de Mme Mirhame Mshangama, Cheffe de Bureau a.i du Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, représentant Monsieur Chris Mburu, Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies et Coordonnateur Résident des Agences du Système des Nations Unies en République du Congo, des experts de la partie nationale, du secteur privé et de la société civile.
L’objectif principal de cet atelier visait à valider les activités à entreprendre conjointement durant l’année 2022 et de les inscrire dans un plan de travail annuel (PTA) conjoint. A cet effet, les participants ont pris connaissance des activités prévues au niveau de chaque groupe de résultat se rapportant respectivement aux quatre effets de l’UNDAF. « La finalisation des PTA est un exercice pertinent qui pose les balises de l’action de demain » a affirmé la représentante de la Ministre du Plan, à cette occasion.
Les effets UNDAF portent sur « la gouvernance », « le capital humain », « la protection sociale et l’accès aux soins et service de santé essentiels de qualité et la « diversification économique » et sont liés eux-mêmes aux objectifs de développement durable (ODD) du Programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030.
Le PTA en examen prévoit la révision du cadre de coopération du Système des Nations Unies afin de s'adapter et de s'aligner au niveau temporel et programmatique aux priorités nationales contenues dans le nouveau Plan National de Développement (PND) adopté par le Gouvernement pour la période 2022-2026. A cet égard, la représentante du Coordonnateur Résident qu’il s’agira de considérer « les six axes du nouveau PND ainsi que les recommandations de l’analyse pays (CCA) ». Ce PTA sera signé entre la Ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale et le Coordonnateur Résident au cours du prochain comité de pilotage de l’UNDAF qui se tiendra prochainement à la demande de Madame le Ministre.
Le cadre de coopération actuel vise à aider le Congo à améliorer sa gestion économique, à créer un environnement favorable à la diversification économique, à renforcer son capital humain et la fourniture de services sociaux de base, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la protection sociale en vue d'atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). La planification annuelle du cadre de coopération est un exercice obligatoire comme stipulé dans les directives du Bureau de Coordination des Opérations de Développement (UNDCO). Elle fait partie intégrante du système de suivi et évaluation de l’UNDAF./-
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Communiqué de presse
02 février 2022
Dixième réunion des Représentants et Envoyés spéciaux du Secrétaire Général de l’ONU, des Directeurs régionaux et des Coordonnateurs résidents en Afrique centrale
Brazzaville, 1er février 2022 – La dixième réunion des Représentants et Envoyés spéciaux du Secrétaire général de l’ONU, des Directeurs régionaux et des Coordonnateurs résidents du Système des Nations Unies en Afrique centrale se tiendra du 1er au 2 février 2022 à Brazzaville à l’initiative du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).
Les hauts fonctionnaires de l’ONU dans la sous-région partageront des informations sur leurs activités respectives et échangeront des points de vue sur les priorités et les enjeux lies à la prévention et la résolution pacifique des conflits. Ils discuteront aussi des questions relatives au changement climatique ainsi qu’à la promotion de la paix et la sécurité, la démocratie et la gouvernance en lien avec l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Sur certains aspects transversaux, l’expérience de l’Afrique de l’Ouest sera proposée, notamment par le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
L’ouverture de la réunion se déroulera en présence de M. Denis Christelle Sassou-Nguesso, Ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-Privé. Des représentants de la Commission de la CEEAC et du corps diplomatique ainsi que les membres de l’Equipe pays des Nations Unies en République du Congo y prendront également part. Cet événement a été précédé de la rencontre de coordination des Unités politiques et des Conseillers Paix et Développement de l’ONU dans la sous-région organisée du 27 au 28 janvier à Brazzaville par l’UNOCA.
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